Le CabinetLe centre Ophtalmologique est un centre entièrement dédié aux maladies et à la chirurgie des yeux. Il est situé à l’espace Pitot, 60 place Mirouze à Montpellier. CoordonnéesCentre d'ophtalmologie Mainguy - Lévy - Gallinaro (SCP) ActualitésLe nouveau site Internet du cabinet est en ligne !Janvier 2011 : www.ophtalmo-montpellier.fr. Nous vous souhaitons bonne navigation ! |
Tumeurs de l'orbiteQu'est ce que l'orbite ?C'est une région anatomique située autour du globe oculaire, délimitée par un cadre osseux auquel participent de nombreux os. Elle comprend 7 muscles, la glande lacrymale, le globe oculaire et son nerf optique. L'ensemble de ces tissus est entouré de la graisse orbitaire elle-même parcourue par des vaisseaux et des nerfs. Qu'est ce qu'une tumeur ? C'est un processus pathologique anormal dans sa localisation et sa nature. Cette tumeur peut être bénigne ou maligne. Une tumeur maligne est un cancer, c'est-à-dire une tumeur composée de cellules se multipliant de façon anarchique, envahissant et détruisant les structures avoisinantes. Elle est susceptible d'essaimer à distance dans d'autres organes, constituant des métastases. La tumeur maligne comporte donc un risque vital. Quels sont les signes cliniques pouvant faire évoquer une tumeur de l'orbite ?Un déplacement du globe oculaire repoussé en général en avant Une vision double Une baisse d'acuité visuelle La palpation ou la visibilité directe d'un processus expansif comblant les creux au-dessus ou en dessous des paupières, ou entre le globe oculaire et les paupières Une rougeur, un gonflement, une inflammation plus ou moins douloureuse de la région orbitaire Des modifications cutanées. Quels sont les examens complémentaires nécessaires au diagnostic ?Il s'agit essentiellement d'examens radiologiques : scanner et/ou imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) sont dans la grande majorité des cas indispensables. Une échographie orbitaire peut également être pratiquée. Au terme de ces examens, la confrontation de l'examen clinique et des caractéristiques radiologiques permettra dans plus de 50% des cas d'avoir une idée assez précise du diagnostic. Ce diagnostic ne sera toutefois confirmé que par l'analyse directe d'un échantillon (c'est la biopsie) ou de la totalité de la tumeur. Parfois votre ophtalmologiste ne jugera pas nécessaire d'effectuer cette biopsie. En effet, si les signes cliniques et radiologiques sont suffisamment caractéristiques d'une tumeur bénigne, que sa localisation est difficilement accessible sans risque (par exemple proche du nerf optique), que cette lésion n'altère pas la fonction visuelle et est peu évolutive, votre praticien pourra se contenter d'une surveillance régulière. Pourquoi opérer ?L'intervention est rendue nécessaire pour connaître la nature exacte de votre tumeur, et pour empêcher une extension régionale et/ou générale. La chirurgie :Il faut bien comprendre que la chirurgie orbitaire est difficile car le chirurgien doit extirper une masse d'un cadre solide étroit (30 cm3) avec une structure noble et fragile en son centre, c'est le globe oculaire (7 cm3). Il faut éviter toute blessure irréversible du nerf optique et de son pédicule vasculo-nerveux. Toute difficulté dépendra donc de la localisation de la tumeur. Une tumeur antérieure sera en général facilement dégagée. L'incision est habituellement située dans une zone cutanée "camouflable" : pli palpébral, sourcil…Il existe également des voies d'abord qui ne sont pas cutanées mais conjonctivales sans cicatrice externe visible (la conjonctive est l'enveloppe muqueuse qui recouvre le globe oculaire et la face postérieure des paupières). Pour accéder à une tumeur plus postérieure, c'est-à-dire plus au fond de l'orbite, la voie d'abord est plus complexe. Il faut en général agrandir la cadre osseux orbitaire pour pouvoir accéder aux structures concernées : c'est la dépose osseuse (la plus fréquemment utilisée est celle de la paroi externe). Pour ce type de chirurgie plus lourde, le praticien peut être amené à faire une voie coronale. Il s'agit de faire une incision à distance, masquée dans les cheveux, et, à rabattre le "scalp" pour pourvoir accéder à la boîte crânienne et à l'orbite. La cicatrice est donc invisible. Pour déposer le toit de l'orbite l'ophtalmologiste sera en général assisté par un neurochirurgien. La chirurgie orbitaire peut d'ailleurs aussi faire intervenir le chirurgien maxillo-facial, ou oto-rhino-laryngologiste en fonction de la localisation tumorale. Dans tous les cas la pièce d'exérèse sera adressée à l'anatomopathologiste. L'ensemble des ces interventions se passe sous anesthésie générale sauf parfois pour les petites tumeurs antérieures. Le temps d'hospitalisation est en général assez bref pour les petites tumeurs antérieures, mais peut être plus long pour les tumeurs postérieures avec dépose osseuse. Évolution post-opératoire habituelle :Après une phase transitoire d'inflammation et d'hématome, votre région orbitaire retrouve un aspect extérieur normal. Les fils cutanés seront généralement retirés 7 jours après l'intervention. L'ophtalmologiste vous fera part plus ou moins rapidement du diagnostic définitif établi par l'anatomo-pathologiste, le plus rapidement possible. En cas de tumeur maligne, une prise en charge multidisciplinaire avec chimiothérapie et/ou radiothérapie devra être mise en route en fonction du type de tumeur. Certaines tumeurs ont une prise en charge plus spécifique :
Bien qu'elle soit standardisée, l'opération des tumeurs de l'orbite n'échappe pas à la règle générale selon laquelle il n'existe pas de chirurgie sans risque. Il n'est donc pas possible à votre ophtalmologiste de garantir formellement le succès de l'intervention. Les complications sont rares. Il peut s'agir :
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