Ophtalmo Montpellier
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    Le centre Ophtalmologique est un centre entièrement dédié aux maladies et à la chirurgie des yeux. Il est situé à l’espace Pitot, 60 place Mirouze à Montpellier.

    Coordonnées

    Centre d'ophtalmologie Mainguy - Lévy - Gallinaro (SCP)

    Espace Pitot - 60 pl Jacques Mirouze - 34000 MONTPELLIER

    TEL : 04 67 63 07 76
    Fax : 04 67 54 65 66

    Actualités

    Le nouveau site Internet du cabinet est en ligne !

    Janvier 2011 : www.ophtalmo-montpellier.fr. Nous vous souhaitons bonne navigation !

    Fractures de l'orbite

    Mécanisme des fractures de l'orbite : Les fractures de l'orbite correspondent à une ouverture de la boîte osseuse qui entoure le globe oculaire et ses annexes : paupières, glande lacrymale, muscles responsables de la mobilité des yeux (encore appelés muscles oculo-moteurs), nerf optique (nerf permettant la transmission des images reçues par l'oeil jusqu'au cerveau). Cette rupture osseuse est le plus souvent de taille modérée, mais cela suffit en règle générale pour incarcérer dans la fracture au moins un muscle oculo-moteur, entraînant de ce fait l'apparition d'une vision double (diplopie). Parfois, l'étendue de la fracture est beaucoup plus importante, entraînant alors un risque de hernie plus ou moins volumineuse du contenu intra-orbitaire à travers la fracture, responsable de l'apparition (rapide ou retardée) d'un enfoncement de l'œil dans l'orbite que l'on appelle énophtalmie. La diplopie permanente et gênante ainsi que l'énophtalmie lorsqu'elle ne disparaît pas au bout de quelques jours ou de quelques semaines (ou le risque de développer une énophtalmie en cas de fracture étendue) constituent les 2 principales indications d'une intervention chirurgicale.

    L'opération des fractures de l'orbite : L'intervention est réalisée dans une salle d'opération en milieu chirurgical stérile. Elle se déroule le plus souvent entre le 5ème et le 30ème jour qui suit le traumatisme initial sauf dans le cas d'une fracture particulière, appelée fracture en trappe, et qui est très souvent responsable de diplopie importante par pincement d'un muscle oculo-moteur dans un petit trait de fracture que l'on opère le plus rapidement possible afin d’éviter l’ischémie du muscle et son impotence définitive.

    • Hospitalisation : elle dépend de l'importance de la fracture. Elle se situe le plus souvent entre 48 heures pour les petites fractures avec mise en place de biomatériau, à plusieurs jours lorsqu'un greffon osseux a été prélevé, le plus souvent sur la paroi interne du sinusmaxillaire.
    • Anesthésie : il s'agit presque toujours d'une anesthésie générale sauf si l'état du patient ne le permet pas et si le geste chirurgical est limité.
    • Incision : son siège dépend de la localisation de la fracture. Les fractures du plancher de l'orbite étant les plus fréquentes, le chirurgien pratiquera le plus souvent une incision cutanée au niveau de la paupière inférieure (quelques millimètres en dessous des cils). Parfois, dans le cas de petites fractures pas trop postérieures, il sera possible d'intervenir par voie conjonctivale (incision entre la paupière inférieure et le globe oculaire), évitant ainsi toute cicatrice visible. En cas de prise de greffons osseux sur la paroi antérieure du sinus maxillaire, une incision muqueuse dans le vestibule de la bouche est associée.

    En cas de fracture de la paroi interne de l'orbite, le tracé de l'incision sera le plus souvent en arc de cercle, entre la tête du sourcil et la racine du nez.

    But de l'intervention : il est de désincarcérer le contenu orbitaire du foyer de fracture et de rendre aux muscles de l'oeil leur mobilité naturelle. Pour ce faire, le chirurgien va, après avoir libéré les adhérences de la fracture, interposer au niveau de la zone fracturée, un matériau dont le rôle est d'éviter que le contenu orbitaire libéré vienne à nouveau s'incarcérer au niveau du trait de fracture. Parfois au contraire, en cas de fractures beaucoup plus volumineuses, le chirurgien peut préférer avoir recours à un greffon osseux prélevé sur le patient lui même.

    Les résultats : Dans un nombre plus ou moins important de cas, l'intervention permet de réduire ou de supprimer la vision double ou diplopie, l'enfoncement de l’œil ou énophtalmie, les modifications de position des paupières.

    Les complications :

    • La correction des troubles par l'opération peut n'être que partielle : ainsi la diplopie peut persister dans une partie du champ du regard ou apparaître dans une zone de celui-ci où elle n'existait pas. La correction de l'enfoncement de l'œil peut être partielle ou plus rarement excessive provoquant une exophtalmie relative.
    • Les complications locales de l'intervention sont plus fréquentes :
    • Insensibilité souvent temporaire d'une partie de l'hémiface. A l'opposé, il peut apparaître des douleurs résiduelles dans le territoire d'un nerf de l'orbite atteinte.
    • Des troubles de la statique des paupières (entropion, ectropion) peuvent apparaître et nécessiter une nouvelle intervention chirurgicale.
    • L'infection, l'hémorragie, le lâchage des sutures sont plus rares.
    • Plus rarement encore, il peut survenir une perte de vision par compression du nerf optique par un hématome ou une esquille osseuse.
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